dimanche 17 mars 2019

La peur, la perte et le retour de la motivation


Hello les loups !

Comme vous le savez, nous avons commencé la compétition avec Bingo depuis quelques mois (et je vous promets depuis aussi longtemps que je vous posterais les vidéos, oui oui, je sais... Mais il y en a une sur InstaTV !).
Il y a eu des hauts et des bas mais globalement, ça se passe plutôt bien.
Le stress s'en est allé petit à petit, Bingo est bien concentré pendant son parcours, bref, c'est quelque chose de plutôt chouette !

Après notre premier classement en club 3 (Novembre, le 3ème concours), l'angoisse du concours est partie, l'envie de faire d'autres épreuves est arrivée, et le plaisir de concourir avec le poney s'est amplifié.
Suite à ça, nous avons fait deux club 2 - une catastrophique, et un bon parcours - et c'était vraiment bien.
La motivation était au top ! Bingo était extra sur le plat, très agréable à l'obstacle, tout allait comme sur des roulettes.

Pour changer un peu, nous nous sommes engagés sur un dressage. Rien de foufou, une club 2 préliminaire, nous avions juste envie de faire autre chose.
Nous nous sommes entraînés comme des fous, nous avions travaillé tous les détails. On était bien.

Mais le jour du concours...


Après cette catastrophe ambulante, la peur s'est installée. Je ne m'en suis pas rendu compte tout de suite, parce que ce n'était pas une peur du poney. Ce n'était pas vraiment une peur d'ailleurs, mais plutôt une perte de motivation.
Je montais toujours mon poney, je dressais avec sans soucis, j'ai fait des balades, j'ai sauté. Comme d'habitude. Mais systématiquement, je disais "non" quand on me proposait un concours. On m'a proposé 3 dimanches, j'aurais pu en faire 2, mais "NON".
Rien ne m'en empêchait. Le poney était bien.
La peur que j'avais ressenti pendant ce concours s'était transformée en dégoût (dans le sens, je n'avais plus le goût aux concours), je n'avais pas, mais alors pas du tout envie de revivre la même chose.
Pourtant, Bingo était toujours rentré sur ses parcours avec envie.
Pourtant, Bingo avait toujours été adorable en CSO.
Mais la crainte que cela se reproduise était forte, et elle prenait le pas sur chaque parcours que nous avions effectué.

Et puis le coach a un peu insisté. Il nous a engagés en club 3 - pour faire facile - et en plus, sur un site que nous ne connaissions pas. J'y suis allée à reculons.
Nous avons préparé ce concours, travaillé à l'obstacle, sur le plat. C'était bien.
Mais le jour J, la motivation n'était pas au top.

Arrivés sur les lieux du concours, ça allait un peu mieux. Le site était sympa, la carrière était accueillante - moins impressionnante que là où nous allons d'habitude - et le parcours était particulièrement petit. Est-ce qu'il était sous-côté, ou est ce qu'il me paraissait minuscule après avoir fait les club 2, je ne sais pas, mais toujours est-il qu'il n'y avait ni affreux soubassement, ni oxer gigantesque, ni double à une GROSSE foulée.


Bingo était bien à la détente. Il a quand même fait le c*n face à la cabine du jury. Mais allez savoir pourquoi, la peur n'est pas revenue.
On a fait une grosse faute sur le 1 qui, soit dit en passant, se trouvait devant la cabine (parce qu'après analyse du parcours, c'est la seule cause que je vois pour une si grosse faute).
Après le 1, j'ai sentit mes étriers descendre. Bizarre ?
De plus en plus, de plus en plus. Mon étrier droit était longueur dressage, le gauche tenait le coup.
En sautant le 5, l'étrivière gauche a lâché. Au 6, la droite aussi.
Mais la peur n'est pas revenue.
Vive la mise en selle, j'ai fini mon parcours. Et vous savez quoi ?
Je me suis bien amusée !

J'étais au bout du bout, j'avais gainé tout ce qu'il y avait à gainer, j'était à bout de souffle. Je suis descendue tout de suite et j'ai éclaté de rire. Ce parcours avait été improbable, mémorable, difficile, mais probablement celui où je me suis le plus éclatée.
Et le motivation est revenue.
A peine cette journée terminée, j'ai recommencé à checker les concours sur la FFE, à vérifier mes week ends. Nous revenons en concours.

Dans mon cas, la peur et la perte de motivation étaient liés à un événement fort peu sympathique. Et la remise en confiance, le retour de l'envie, je les dois à mon coach, qui nous connait bien, qui nous a engagés sur plus petit, à cette nouvelle destination, dénuée de tous mauvais souvenirs, qui nous a permis d'écrire sur une page blanche, à mon poney, qui est un emm*rdeur mais qui donne tout sur ses parcours.

Si j'avais un conseil à donner, c'est de trouver le bon coach. Celui qui vous connaîtra, et saura comment vous pousser, sans vous braquer.

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